Baptême

Le baptême étudiant est une cérémonie folklorique au court de laquelle le nouvel étudiant d’une école, appelé bleu, obtient le titre de baptisé. Cette étape lui permet de rentrer et d’appartenir au cercle étudiant. Pour parvenir à l’épreuve finale qu’est le baptême, le bleu doit passer une série de bleusailles qui ont lieu en début d’année.

Il y a un nombre de 10 bleusailles à l’ISGH. Elles commencent généralement mi-septembre et se terminent fin octobre, la dernière bleusaille étant le baptême.

Le bleu une fois baptisé obtient le statut de néo ainsi que le privilège de porter son tablar de baptisé. C’est plus tard pendant l’année qu’il a la possibilité d’effectuer son passsage de penne et de porter le couvre-chef de son cercle.

Le baptême n’a rien à voir avec certains préjugés qui peuvent circuler sur les médias. Le but premier de cette aventure est de pousser à la réflexion sur beaucoup de sujets comme le dépassement de soi, le respect ou encore l’esprit d’équipe. Ces activités d’auto-dérision donnent naissance à des amitiés solides et laissent des souvenirs inoubliables.

Les bleusailles sont organisées par le comité de l’ISGH et strictement encadrées par une charte mise en place par le CIR (Conseil Inter-Régionales), l’autorité qui gère les bleusailles sur Namur.

FAQ

Non.

Voilà ici le préjugé le plus populaire qui en empêche beaucoup de se lancer dans l’aventure du baptême. Une attention toute particulière est mise en place afin de s’assurer que chaque bleu assiste à ses cours pendant les bleusailles. Une vérification de la présence du bleu en cours est effectuée par le comité. Les activités de baptême ne mettent donc pas l’année du bleu en péril.

Il est formellement interdit de consommer de l’alcool pendant les bleusailles.

Cela est également valable pour les comitards ainsi que tous les autres baptisés présents. La seule exception à cette règle a lieu pendant le roi des bleus où le bleu qui le souhaite peut participer avec de la bière non-alcoolisée, de l’eau ou encore s’abstenir si besoin.

C’est totalement faux.

Cette idée est une malédiction qui s’accroche à l’image des bleusailles, à cause notamment des dérives qu’il y a eu dans le passé. Aujourd’hui cette époque est révolue. Les mentalités ont énormément évolué et les bleusailles sont strictement encadrées pour respecter les valeurs de chacun.

Bien-sûr !

Tous les problèmes médicaux ou de santé de chaque bleu sont très minucieusement pris en considération lors des bleusailles.

Non.

Le bleu a toujours le choix de participer ou non aux activités. Il n’est en aucun cas contraint de faire quoi que ce soit qu’il ne désire pas. Le bleu peut stopper ses bleusailles dès qu’il le veut, sans répercussion ni sur ses études, ni sur ses relations avec les autres élèves baptisés au sein de l’école.